Le mal-être à l’école, ou trouble anxieux scolaire, touche de 1 à 5% des enfants en France. Les causes sont diverses même si l’on peut retrouver beaucoup de jeunes à haut potentiel, des profils dys et des enfants ayant subi du harcèlement. Mais quelle que soit la cause, tous n’ont plus envie de franchir les portes de l’école.
A l’école heureuse, nos classes à petits effectifs, notre accompagnement bienveillant ainsi que la possibilité d’aménager l’emploi du temps nous permettent d’accompagner en douceur ces enfants en souffrance et de les aider à retrouver progressivement confiance. Nous avons à coeur de les protéger de toute pression inutile, eux pour qui l’école est synonyme de grand stress.
Certaines familles s’adressent à nous faute d’un accueil compréhensif de leur enfant en souffrance. Nous leur offrons une disponibilité très attentive et discrète. Nous avons permis ainsi à certains élèves qui ont traversé des moments dépressifs de rebondir, sans perte de temps.
Nous permettons à l’enfant concerné de ré-apprivoiser le chemin de l’école, doucement mais sûrement. Nous nous adaptons à ses rythmes parfois cyclothymiques ; nous accompagnons ses peurs, nous l’encourageons à les exprimer pour mieux les exorciser. Nous lui facilitons l’accès aux savoirs, aux acquis, aux diplômes… grâce à un travail personnalisé mené à la maison ou à l’école.
Un joli témoignage d’un de nos élèves, qui après avoir été incapable de mettre un pied au collège pendant deux ans, a senti chez nous l’apaisement nécessaire pour renouer avec les apprentissages et retrouver le sourire…
« Je n’étais pas allé à l’école depuis 2 ans. Cela a commencé en CM1. Je me suis tout à coup senti incapable d’aller à l’école. Une peur sans raison précise mais qui me paralysait devant le portail de l’école et qui, lorsque j’arrivais à monter en classe, provoquait des crises d’angoisse incontrôlables. J’ai essayé différents établissements mais ma peur m’empêchait de reprendre une scolarité “normale”. Jusqu’à L’Ecole Heureuse. Je suis arrivé sans grand espoir mais leur patience, leur bienveillance et la possibilité de rentrer chez moi si je ne me sentais vraiment pas bien, m’ont peu à peu rassuré. Je commence ma deuxième année et j’ai repris un rythme scolaire normal. Je suis heureux d’avoir pu surmonter ma peur et de pouvoir enfin retourner au collège comme les copains de mon âge »